Retour imminent au pays des jihadistes tunisiens qui étaient partis en Syrie


Le ministère des affaires étrangères, pas peu fier de son « exploit » annonce ce mardi 14 mai, à travers un communiqué, le rapatriement de cinq tunisiens qui étaient détenus en Syrie.
   


       De plus, le ministère informe toujours par le biais du communiqué, que les valeureux guerriers tunisiens qui, avec le sentiment du « devoir » accompli, commencent à avoir le mal du pays, peuvent compter sur les largesses du gouvernement tunisien, celui là même, donc, qui les aurait envoyés au front. Il leur suffira d’appeler un numéro de téléphone diffusé au sein du communiqué, pour pouvoir bénéficier de la gratuité des procédures de visa, de transfert, de l’escale à Beyrouth, et du billet d’avion pour le retour à Tunis. Il n’est donc pas improbable qu’un comité digne de ces héros nationaux soit préparé à Tunis Carthage pour accueillir comme il se le doit la crème de la jeunesse tunisienne, partie hisser bien haut l’étendard national (bien que noir).
Les jeux semblent donc faits en ce qui concerne la « mascarade » de la Syrie, et les instigateurs se sont heurtés à un régime trop fort, bien soutenu aussi bien par ses sujets que sur le plan international, du coup, ils ont décidé de faire machine arrière.
Des gens de chez nous, bien au courant, apparemment, de ce qui se trame dans les coulisses de cette énième soi-disant révolution, et ayant eu peur de laisser sur le carreau les jeunes tunisiens partis « faire le jihad » auraient décidé de faciliter leur retour au bercail avant que l’étau ne se resserre de façon irrémédiable sur eux.
Et puis, ces jeunes désormais rompus aux sciences du combat et à l’art de foutre en l’air un État, voire une région, ne seront certainement pas de trop, par ces temps en Tunisie, où certaines parties aimeraient bien profiter de la maîtrise qu’ils ont acquise, surtout avec les bruits de bottes qui ne cessent d’amplifier à un point qu’ils en deviennent assourdissants.
D’un autre côté, le régime syrien ne semble pas trop empressé de garder cette « jeunesse » dans ses geôles. Il préfère les renvoyer à l’expéditeur, histoire de renvoyer l’ascenseur à ses « amis de la Syrie » pour voir ce dont seront capables ces jeunes dans leurs pays respectifs, et comment ils vont mettre en pratique ce qu’ils avaient appris chez lui.
Donc « Wellcome home » comme dirait l’oncle Sam, à nos valeureux guerriers, à la crème de la jeunesse tunisienne qu’on avait failli perdre à jamais. Bien venue aux bruits des épées et au sifflement des flèches comme l’a si bien dit leur chef local.

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